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Tendinopathie d'Achille, inflammation et douleur du tendon d'Achille ou de la partie postérieure du talon

ANATOMIE

Le tendon d’Achille est le plus gros et le plus puissant tendon du corps humain.
Il relie les muscles du mollet (gastrocnémiens et soléaire) au calcanéum (os du talon).
Il permet les mouvements de flexion plantaire (se mettre sur la pointe des pieds) et est très sollicité à la marche, la course, les sauts.

PATHOLOGIES

  • La tendinopathie d’Achille est une dégénérescence ou inflammation chronique du tendon.
    Il ne s’agit pas d’une déchirure mais d’une usure progressive du tendon, pouvant être douloureuse et gênante au quotidien ou lors de la pratique sportive.

  • Il en existe 2 formes principales :

  • Tendinopathie non insertionnelle ou corporéale (corps du tendon – la plus fréquente)

  • Tendinopathie insertionnelle (à son attache sur le talon)

SYMPTÔMES

Douleur au niveau de l’arrière du talon ou du tendon

Douleur matinale ou à froid, qui s'améliore à l’échauffement, puis réapparaît à l’effort prolongé

Gonflement localisé ou nodule palpable sur le tendon

Raideur du mollet

Parfois douleur à la pression des chaussures ou au contact du tendon

Boiterie possible dans les formes avancées

DIAGNOSTIC

  • Examen clinique : douleur à la palpation, raideur du tendon

  • Recherche de facteurs favorisants :

  • Mauvais chaussage

  • Activité sportive trop intense

  • Surpoids

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

  • Ultra sons ou IRM : permet d’évaluer l’état du tendon (épaississement, fissuration, nodule, calcifications…)

  • CT Scanner : utile pour évaluer la localisation de calcifications et planifier une éventuelle chirurgie

PRISE EN CHARGE CONSERVATRICE

  • Repos relatif, réduction ou arrêt temporaire de l’activité sportive

  • Étirements progressifs du mollet

  • Semelles orthopédiques en cas de trouble de l’appui

  • Chaussures avec talonnette pour réduire la tension du tendon

  • Physiothérapie 

  • Traitement médical : antalgiques, AINS (parfois infiltration de PRP dans certains cas)

  •  Les infiltrations de corticoïdes dans le tendon sont déconseillées en raison du risque de rupture.

PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE

  • Échec du traitement médical bien conduit (≥ 6 mois)

  • Douleur chronique persistante, invalidante

TECHNIQUES CHIRURGICALES

  • Allongement du triceps sural (dans certaines tendinopathies rétractiles)

  • Réinsertion tendineuse + traitement du conflit osseux (forme insertionnelle)

MODALITES ET SUITE OPÉRATOIRE

  • Chirurgie généralement en ambulatoire

  • Immobilisation relative selon le geste : botte ou attelle pendant quelques semaines

  • Appui progressif autorisé avec chaussure postopératoire

  • Rééducation encadrée dès la 2e ou 3e semaine

  • Reprise du sport à partir de 3 mois (6 mois pour les activités intenses)

Tendinopathie

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