PATHOLOGIES
Le champ d’expertise du Dr Barbier couvre l’ensemble des pathologies du pied et de la cheville, qu’elles soient d’origine traumatique, dégénérative, neurologique ou diabétique.
Voici quelques exemples d’affections traitées au cabinet. Pour toute autre question ou cas particulier, nous vous invitons à nous contacter directement.


Hallux valgus
L’hallux valgus (communément appelé « oignon ») correspond à une déformation du premier orteil (« gros orteil » ou « hallux ») s’inclinant vers les orteils latéraux (vers l’extérieur, en « valgus »). ​Cette déformation s'accompagne d’une saillie osseuse de la tête du premier métatarsien, à l’origine de phénomènes douloureux et d’une gêne au chaussage. Il s’agit de la déformation la plus fréquente du gros orteil. En plus des douleurs niveau de la protubérance osseuse, l’hallux valgus peut être responsable de conflit avec le 2ème orteil mais aussi de symptômes au niveau des autres orteils comme des douleurs sous les têtes métatarsiennes (métatarsalgie) et des déformations (orteils en griffe, en marteau) ​Cette déformation s'aggrave généralement avec le temps et peut rendre difficile le port de chaussures normales.

Hallux rigidus
L'hallux rigidus est une arthrose (usure du cartilage) qui touche la première articulation métatarso-phalangienne (à la base du gros orteil) entraînant une raideur progressive et des douleurs. L'orteil perd sa mobilité, ce qui est particulièrement gênant lorsque l’extension du gros orteil vers le haut est limitée. En effet, cela rend la marche douloureuse et empêche le bon déroulement du pas.

Déformation des orteils (griffe, marteau)
Ces déformations touchent principalement les quatre petits orteils qui se recroquevillent de manière anormale. L'orteil "en griffe" se replie complètement (flexion des 2 articulations interphalangiennes), tandis que l'orteil "en marteau" ou en “maillet” présente une déformation d’une seule articulation interphalangienne. Ces déformations peuvent être causées par des chaussures inadaptées, des déséquilibres musculaires ou être secondaires à d'autres problèmes du pied comme l'hallux valgus. Elles provoquent des frottements douloureux avec les chaussures et des cors sur le dessus des orteils.

Métatarsalgies
Les métatarsalgies désignent les douleurs situées sous l'avant-pied, au niveau des têtes métatarsiennes. Ces douleurs sont souvent décrites comme une sensation de marcher sur des cailloux ou d'avoir un pli dans la chaussette. Elles résultent d'une surcharge de pression sur les têtes des os métatarsiens, pouvant être due à des déformations du pied, des chaussures inadaptées, un manque de souplesse des muscles du mollet ou des troubles de la marche.

Névrome de Morton
Le névrome de Morton est un épaississement douloureux d'un nerf situé entre les orteils, le plus souvent entre le 3ème et le 4ème orteil. Cette pathologie provoque des douleurs intenses à type de brûlures ou de décharges électriques au niveau de l'avant-pied, irradiant parfois vers les orteils ou remontant vers la cheville. Les douleurs sont aggravées par la marche et le port de chaussures serrées, et soulagées en retirant les chaussures et en massant le pied.

Pied plat
Le pied plat se caractérise par un affaissement de la voûte plantaire interne, donnant l'impression que tout le pied touche le sol. Cette morphologie du pied est souvent associée à un avant-pied qui part vers l’extérieur (ou abduction) et un talon qui part vers l’extérieur (ou valgus). Le pied plat est fréquent dans la population (environ 20%). Il est souvent familial, présent depuis l’enfance, et non problématique. Dans ces cas, une simple surveillance est suffisante mais utile. En effet, cette configuration anatomique peut créer des altérations des tendons et des ligaments au niveau de la voute longitudinale. Lorsque des douleurs apparaissent, le pied plat devient pathologique et nécessite une prise en charge.

Tendinopathie d'Achille
La tendinopathie d'Achille est une inflammation ou une dégénérescence du tendon d'Achille. Elle se manifeste par des douleurs le long de ce tendon (tendinopathie non insertionnelle) ou à son insertion sur l’os du talon (tendinopathie insertionelle). Les causes de cette atteinte peuvent être le manque de souplesse des muscles du mollet, la surcharge, certains médicaments ou des troubles biomécaniques.

Fasciite plantaire
La fasciite plantaire est une inflammation de l'aponévrose plantaire, une membrane fibreuse épaisse qui soutient la voûte du pied et s'étend du talon aux orteils. Elle se manifeste par une douleur intense au talon, particulièrement marquée lors des premiers pas le matin ou après une période de repos prolongée. Cette douleur peut irradier le long de la voûte plantaire et s'atténuer progressivement avec la marche. Les facteurs favorisants incluent la surcharge pondérale, les sollicitations sportives importantes et les pieds plats ou creux. Le fascia plantaire fait partie d’une chaine comprenant les muscles du mollets, le tendon d’Achille, le calcanéum (ou os du talon) et finalement le fascia plantaire. Un manque de souplesse de ces muscles est toujours retrouvé et les exercices d’étirements du mollet représentent la clé du traitement de cette fasciite plantaire.

Instabilité de cheville
L'instabilité de cheville fait souvent suite à une entorse qui a entraîné une déchirure des ligaments (le plus souvent externes) de la cheville. Si ce traumatisme est insuffisamment soigné, les ligaments ne guérissent pas de manière optimale. Les patients décrivent alors des épisodes récurrents de "faux pas" (cheville qui "lâche" ou "se dérobe" sans raison) et une appréhension lors de la marche, notamment si le terrain est irrégulier. Il peut s’y ajouter des douleurs et des gonflements (ou épanchements) de la cheville. Cette instabilité chronique n’est pas anodine car elle peut favoriser l'usure prématurée du cartilage (ou arthrose). Le traitement initial repose sur la rééducation en physiothérapie, mais une chirurgie de reconstruction ligamentaire peut être nécessaire en cas d'échec.

Arthrose de cheville
L'arthrose de cheville est une usure du cartilage de l'articulation entre le tibia, le péroné et le talus (ou astragale). Contrairement à l'arthrose de hanche ou de genou, elle survient le plus souvent dans les suites de traumatisme (fracture, entorse grave ou instabilité chronique). Elle se manifeste par des douleurs, une raideur et un gonflement de la cheville, particulièrement marqués après l'effort. La mobilité de la cheville diminue progressivement, rendant difficiles certains mouvements comme la marche en pente.

Arthrose du pied (Articulation sous talienne, articulation de Chopard ou de Lisfranc)
L'arthrose sous-talienne affecte l'articulation entre le talus (ou astragale) et le calcanéum (os du talon) sous la cheville, limitant les mouvements de bascule du talon vers l'intérieur et l'extérieur. Les douleurs sont particulièrement ressenties lors de la marche sur terrain irrégulier. Elles sont présentes au niveau du talon et typiquement ressenties comme une barre douloureuse sous la cheville. L'arthrose de l’articulation de Chopart concerne les articulations calcanéo- cuboïdienne et talo-naviculaire. Ces deux articulations forme une ligne qui sépare l’arrière et le milieu du pied. Cette arthrose affecte la souplesse globale du pied. L'arthrose de l’articulation de Lisfranc touche les articulations entre les métatarsiens (os de l’avant pied) et les os du milieu du pied (os cunéiforme et cuboide). Cette ligne articulaire sépare donc l’avant pied du médio-pied. Lorsque de l’arthrose est présente elle engendre des douleurs notamment lors du déroulement du pas.

Pied diabétique
Le pied diabétique est une complication fréquente et potentiellement grave du diabète. Il résulte d’une association entre une atteinte des nerfs (neuropathie) et une mauvaise circulation sanguine (artérite), qui rendent le pied plus vulnérable aux blessures, infections, et ulcérations.Chez les patients diabétiques, même une petite plaie peut évoluer rapidement vers une infection sévère, parfois nécessitant une prise en charge chirurgicale.
